L’essor des plats préparés : à quoi ressemblera l’alimentation du futur sans cuisines ?

Comptoir de plats préparés avec des plateaux remplis de repas prêts à consommer dans un supermarché

Y aura-t-il des cuisines dans le futur ? La prédiction de Juan Roig

Il y a quelques mois, Juan Roig, président de Mercadona, a fait une déclaration qui n’est pas passée inaperçue : D’ici le milieu du XXIe siècle, il n’y aura plus de cuisines dans les foyers. Cette affirmation n’est pas qu’une vision futuriste, mais le reflet de ce qui est déjà en train de se produire. L’essor des plats préparés, l’expansion des repas prêts à consommer et le succès d’enseignes comme Mercadona semblent lui donner raison.

Mais cet essor des plats préparés nous mène-t-il vraiment vers un modèle alimentaire durable et nutritif à long terme ? Ou bien échangeons-nous simplement notre temps contre du confort, au détriment de notre santé et de celle de la planète ?

Pourquoi la consommation de plats préparés augmente-t-elle ? Données et tendances de 2024

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon l’Association Espagnole des Fabricants de Plats Préparés (Asefapre), en 2024, la consommation de plats préparés en Espagne a augmenté de 6,6 %, atteignant plus de 702 millions de kilos, avec un chiffre d’affaires supérieur à 4,197 milliards d’euros. Rien que chez Mercadona, la demande pour ces produits a explosé, prouvant que les consommateurs privilégient de plus en plus la commodité au temps passé en cuisine.

En parallèle, les plateformes de livraison et les fameuses dark kitchens transforment notre manière de manger. Ces cuisines fantômes, conçues exclusivement pour les commandes à emporter, éliminent le concept traditionnel de restaurant et privilégient la rapidité à l’expérience culinaire.

Saviez-vous que le temps moyen consacré à cuisiner a fortement diminué au cours de la dernière décennie ? L’immédiateté règne — mais à quel prix ?

Les plats préparés sont-ils durables ? Impacts environnementaux et risques pour la santé

Même si les plats préparés répondent à un manque de temps, on ne peut ignorer leur impact. L’impact environnemental de ce modèle est alarmant. La production massive d’emballages plastiques et l’augmentation des déchets non biodégradables ne sont que la partie émergée de l’iceberg. De plus, ce mode de production engendre un autre problème majeur : la quantité énorme de gaspillage alimentaire produite chaque jour. La facilité d’accès à des produits prêts à consommer favorise les achats impulsifs — et donc la nourriture jetée à la poubelle.

Ce modèle nuit à l’environnement non seulement à cause des emballages, mais aussi à cause des ressources naturelles gaspillées dans la production de nourriture qui ne sera jamais consommée. À cela s’ajoute le fait que les producteurs de plats préparés ne peuvent pas prévoir la demande avec précision, ce qui les oblige à surproduire — générant ainsi d’énormes quantités de déchets avant même que les produits n’atteignent les rayons.

Et la santé dans tout ça ? Beaucoup de ces produits sont considérés comme des aliments artificiels, souvent composés d’ingrédients de faible qualité, riches en sodium, en graisses saturées et pauvres en nutriments essentiels. Ce sont des solutions à court terme qui ignorent les effets à long terme sur notre santé. L’alimentation du futur ne peut pas reposer uniquement sur des produits à réchauffer. C’est une solution d’urgence, pas un mode de vie durable.

Plateaux de repas préparés sur une chaîne de production industrielle, certains partiellement remplis, illustrant le gaspillage alimentaire possible dans les systèmes de plats préparés

Les plats préparés seront-ils rentables à long terme ?

Alors que les plats préparés gagnent du terrain, il est légitime de se demander si ce modèle sera réellement rentable pour les consommateurs dans les années à venir. Bien qu’ils constituent aujourd’hui une option pratique et abordable pour des occasions ponctuelles, qu’en sera-t-il s’ils deviennent la norme ?

Le prix par portion de ces produits est souvent plus élevé que celui d’un repas cuisiné à la maison. Et même si ce coût peut sembler acceptable de temps en temps, le sera-t-il encore si cela devient une habitude ? De plus, l’offre de plats préparés de qualité nutritionnelle supérieure reste limitée et, dans la plupart des cas, plus coûteuse.

À long terme, il ne s’agit pas seulement de regarder le montant sur le ticket de caisse, mais de réfléchir à la vraie valeur que nous recevons pour chaque euro dépensé. Si la fréquence de consommation augmente, il est essentiel de se poser la question : ce rythme est-il économiquement et nutritionnellement durable ?

Comment bien manger sans cuisiner ? Alternatives saines

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des alternatives. Si vous vous êtes déjà demandé comment bien manger sans cuisiner, sans mal manger, et sans trop dépenser, la réponse est de chercher des solutions qui allient praticité et nutrition.

Satislent offre justement cela : une alternative réelle et équilibrée pour les jours où vous n’avez ni le temps ni l’énergie de cuisiner. Il n’est pas nécessaire de se tourner vers la restauration rapide “saine”, souvent moins saine qu’elle n’en a l’air. Avec Satislent, vous obtenez tous les nutriments essentiels sans dépendre des produits ultra-transformés ni du micro-ondes.

Vous cherchez le meilleur plat préparé sain pour ne pas cuisiner ? Optez pour des solutions complètes, durables et vraiment bénéfiques pour votre bien-être.

Sommes-nous à l’aube de la fin des cuisines ? Réflexion sur l’alimentation du futur

Revenons à la grande question : y aura-t-il encore des cuisines dans le futur ? Les chiffres et les tendances montrent que nous cuisinerons de moins en moins — mais cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à une alimentation équilibrée et responsable.

Le vrai danger n’est peut-être pas la disparition des cuisines, mais le fait de cesser de se demander ce que nous mangeons et à quel prix. Sommes-nous prêts à échanger quelques minutes de confort contre des années de bien-être ?

Peut-être que la véritable question n’est pas “y aura-t-il des cuisines ?”, mais “y aura-t-il des aliments qui nous nourrissent vraiment ?” La révolution ne se joue pas aux fourneaux, mais dans chaque décision que nous prenons devant notre assiette.

L’avenir est servi. À vous de choisir ce que vous mettez dans votre assiette.